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Mme Elsa Schalck attire l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation sur la situation de détresse psychologique des étudiants des universités.
Dans une tribune publiée le 25 novembre 2020, dix présidents d'université dénonçaient les différences de traitements avec les lycées et demandaient la possibilité d'accueillir leurs étudiants début janvier avec une jauge de 50 %.
Par deux lettres ouvertes au Président de la République, des étudiants de Strasbourg et de Mulhouse ont également demandé à pouvoir revenir au moins partiellement en cours.
Le monde universitaire tire la sonnette d'alarme en alertant sur ce qui sera une véritable bombe à retardement sociale et humaine.
En effet, depuis plusieurs mois, les cours à distance pèsent lourd sur le mental des étudiants. Le fonctionnement universitaire impliquant déjà une grande autonomie dans les études, les élèves n'ont plus aucun échange via les bancs de l'université que ce soit avec leurs collègues ou enseignants. Cela nuit à la qualité des enseignements qu'ils reçoivent et impacte le passage de leurs examens et leur avenir professionnel. Par ailleurs, ces jeunes se retrouvent bien souvent isolés dans leur chambre universitaire où ils vivent, travaillent et dorment, coupés du lien social physique avec leurs familles et amis et en situation de précarité du fait de ne plus pouvoir exercer d'emploi étudiant à côté.
Cela représente des centaines de milliers d'étudiants, jeunes adultes en construction livrés à eux-mêmes alors qu'ils sont l'avenir de notre pays.
Le sentiment d'abandon par l'État qu'ils ressentent ne peut plus perdurer.
Elle lui demande dès lors d'entendre ce cri d'alarme et cette souffrance et de répondre à la demande des présidents d'université pour éviter une nouvelle crise humaine aux conséquences dramatiques pour la jeune génération.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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