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M. Max Brisson appelle l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de la relance sur les filières lainières françaises.
En effet, aujourd'hui seule 4 % de la laine produite est transformée en France et les tricots que nous portons sont majoritairement australiens et néo-zélandais. La France dispose pourtant de 53 races différentes de moutons majoritairement utilisés pour leur viande depuis la désindustrialisation. De fait, les éleveurs sont contraints de stocker la laine à leurs frais et de la revendre à perte à la Chine.
Pourtant certains acteurs s'organisent et se regroupent, éleveurs, industriels et distributeurs, pour faire renaître les filières lainières, proposer des produits de qualité et respectueux de la bien-traitance animale et de la biodiversité, notamment à travers des élevages de petite taille, tout en faisant progresser la recherche. Une demande des consommateurs existe et leur objectif est de parvenir à transformer 24 % de la laine en France d'ici à 2024.
À l'heure où est mis en œuvre le plan de relance, à l'heure où la crise sanitaire oblige à penser différemment et à relocaliser nos entreprises, ces initiatives méritent d'être encouragées.
En conséquence, il lui demande ce que le Gouvernement entend mettre en œuvre pour soutenir les filières lainières françaises.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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