Question soumise le 28 janvier 2021

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M. Jean-Noël Guérini appelle l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation sur le manque de services de santé mentale destinés aux étudiants.

Un rapport de l'association Nightline, publié en novembre 2020, décrit des services saturés, avec de longues listes d'attente, peinant à répondre aux besoins de prévention comme de soin. La France compte seulement un psychologue en équivalent temps plein pour 29 882 étudiants, un taux largement inférieur à celui des six autres pays recensés — États-Unis (1/1588), Irlande (1/2600), Canada (1/3030), Écosse (1/3834), Australie (1/4034), Autriche (1/7305) —, alors que la recommandation internationale est d'un psychologue pour 1 000 à 1 500 étudiants. Le rapport rappelle que les jeunes sont pourtant une population à la santé mentale particulièrement fragile, puisque leurs taux d'idéation suicidaire sont entre deux et quatre fois plus élevés que pour la population adulte et que 75 % des épisodes psychiatriques commencent avant l'âge de 24 ans.

Or la santé mentale des étudiants se détériore depuis qu'ils sont contraints de suivre leurs cours à distance et se retrouvent souvent très isolés.

Alors qu'un « chèque santé mentale » serait à l'étude, il lui demande comment pallier le manque criant de psychologues destinés aux étudiants.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.