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M. Édouard Courtial appelle l'attention de Mme la ministre des armées sur les risques d'un éventuel retrait des forces françaises au Sahel.
En effet, lors d'un entretien accordé à Jeune Afrique fin novembre 2020, le Président de la République déclarait son intention de faire « évoluer » l'opération Barkhane. Mais depuis cette prise de position, cette évolution n'a pas encore été précisée, laissant la question du maintien des forces françaises dans la région en suspens.
Certes, le soutien tardif du groupement des forces spéciales européennes (la task force Takuba), le difficile relais des armées africaines sur place et la volonté d'éviter un enlisement des troupes françaises, coûteux en vies humaines et en moyens matériels, constituent autant de motifs qui peuvent expliquer cette déclaration. Mais l'absence de perspectives de retrait militaire ne doit pas occulter les succès de la lutte anti-terroriste au Sahel. Comme, par exemple, l'élimination récente du leader d'Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), Abdelmalek Droukdel. Cette lutte reste un enjeu majeur tant pour la stabilité de la région que pour la politique de sécurité nationale.
Ainsi, il lui demande de bien vouloir clarifier la position du Gouvernement sur la question d'un potentiel désengagement français au Sahel.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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