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M. Stéphane Ravier attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de la relance sur le projet de rachat des Chantiers de l'Atlantique à Saint-Nazaire.
Le potentiel rachat du site par le groupe Fincantieri inquiète les acteurs locaux. Bien que ce projet ne soit pas encore abouti, il témoigne d'un manque d'engagement de la part de l'État de protéger un fleuron de notre industrie. La proximité du groupe italien avec des filiales étrangères notamment chinoises pose question : Fincantieri est une multinationale présente dans une dizaine d'États et les risques de pertes de savoir-faire ou de délocalisation de la production sont réels.
En plus d'un carnet de commandes rempli jusqu'en 2024, les Chantiers de Saint-Nazaire ont été choisis pour la construction du porte-avions français de nouvelle génération dont la construction, prévue pour 2036, concentre des enjeux pour la relance de notre économie et pour notre indépendance militaire et stratégique.
La Commission européenne, au nom de la concurrence libre et non faussée, empêche pour l'instant la cession des Chantiers au groupe italien, mais il semble que le ministère de l'économie français ne prenne pas position pour y mettre un veto clair.
Alors que nous avons les compétences nécessaires, aucune alternative, avec des entreprises françaises et locales n'a encore été proposée, financée et soutenue par l'État pour racheter le site de Saint Nazaire.
Aussi, il lui demande si les risques pour notre souveraineté, notre économie et nos savoir-faire ont bien été évalués et si un projet alternatif de rachat par des acteurs français est prévu.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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