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Sylviane Noël
Question écrite N° 20383 au Ministère de l'enseignement


Mal-être croissant des étudiants confrontés aux conséquences de la crise sanitaire dans leur quotidien

Question soumise le 4 février 2021

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Mme Sylviane Noël attire l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation s'agissant du mal-être croissant des étudiants confrontés depuis un an aux conséquences de la Covid 19 dans leur quotidien.

Privés de cours en présentiel et de relations sociales, inquiets pour leur scolarité et leur avenir, les étudiants sont particulièrement fragilisés par les confinements successifs et les couvre-feux qui minent leur moral et leur santé et exacerbent, pour 31% d'entre eux, leurs problèmes psychologiques.

C'est un fait, ces 2,7 millions d'étudiants français ne sont pas satisfaits des dernières mesures gouvernementales mises en place et ne supportent plus de suivre tous leurs cours à distance. Souvent seuls dans des chambres universitaires exigües, privés d'un emploi salutaire et de vie sociale, ils font face à une grande précarité et aimeraient que le Gouvernement réagisse face à leur désarroi.

Si des actions ont été récemment entreprises par le Gouvernement pour éviter la dévalorisation des diplômes, réduire le coût d'un repas au restaurant universitaire, ou encore bénéficier d'un chèque-psy dans leur parcours de soin ; la question essentielle du retour à l'université en présentiel n'a toujours pas obtenu de réponse claire.

Pourtant, l'importance du présentiel n'est plus à prouver, même si ce n'est pas à plein temps en raison de la pandémie actuelle, il est fondamental, au même titre que le retour en entreprise pour les salariés.

Ce retour en présentiel même s'il n'est pas encore intégral, a pourtant bien été autorisé dans les lycées qui ont su adapter leur organisation pour tenter de limiter la progression de l'épidémie de Covid-19, avec une jauge de 50 % des élèves dans 69% des établissements. On peut donc légitimement se demander pourquoi cette mesure ne serait pas transposable aux universités d'autant que beaucoup d'étudiants ont passé courant janvier leurs partiels dans des amphithéâtres surchargés…

Elle le sollicite pour qu'il apporte des mesures concrètes en réponse à cette détresse des étudiants et qu'il puisse rapidement envisager de leur permettre de reprendre une partie de leurs cours en présentiel.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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