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Mme Florence Lassarade appelle l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la profession d'infirmière puéricultrice. Les infirmières puéricultrices suivent, à l'issue de l'obtention du diplôme d'État infirmier, une année de formation supplémentaire délivrant le diplôme d'État de puériculture, ce qui porte leur niveau d'études à bac plus 4. Leurs missions s'étendent de la naissance à l'adolescence pour promouvoir la santé de l'enfant, le protéger, et contribuer à son développement. Elles exercent aussi en réanimation néonatale et auprès des prématurés. Les infirmières puéricultrices sont souvent confondues avec les auxiliaires de puériculture ou les infirmières. Pourtant, elles n'exercent pas les mêmes fonctions et n'ont pas reçu les mêmes formations. Elles souhaiteraient une meilleure reconnaissance de leur expertise en matière de prise en soin de l'enfant et de sa famille, d'accompagnement et de soutien à la parentalité. Ainsi, à la suite de la publication du rapport de la commission des 1 000 premiers jours de l'enfant par le Gouvernement en septembre 2020, elles souhaiteraient que soient reconnues les connaissances et les compétences de l'infirmière puéricultrice, que soient mis en place des entretiens ou des consultations de puéricultrices quel que soit le lieu d'exercice hospitalier, territorial, privé ou libéral. Il est de surcroît essentiel que des moyens soient donnés pour une protection maternelle et infantile (PMI) de qualité, et que soit rendu possible le conventionnement de l'infirmière puéricultrice libérale. Elle souhaiterait savoir quelles suites le Gouvernement entend donner à leurs demandes.
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