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M. Bernard Fournier attire l'attention de Mme la ministre déléguée auprès du ministre des solidarités et de la santé, chargée de l'autonomie, sur les manques de moyens humains et financiers du secteur de l'aide à domicile. Alors que plus de 80 % des Français souhaitent vieillir à leur domicile le plus longtemps possible et que la population des plus de 85 ans va tripler d'ici à 2025, les structures d'aide à domicile ne peuvent déjà plus honorer toutes les demandes d'accompagnement. Ainsi, le nouveau report, par le Gouvernement, du projet de loi grand âge est un signal très négatif. Par ailleurs, le refus de l'agrément de l'avenant 43 à la convention de la branche de l'aide, de l'accompagnement, des soins et des services à domicile qui devait permettre la révision de la classification des emplois et des rémunérations est aussi une très mauvaise nouvelle pour l'ensemble du secteur et de ses fédérations. Alors que l'aide à domicile est plébiscitée par nos concitoyens, d'autant plus avec la pandémie de Covid-19, le sous-financement chronique des structures et le manque d'attractivité des métiers de l'aide à domicile sont un vrai défi à relever pour notre pays. Compte tenu de l'ensemble de ces éléments, il la remercie de bien vouloir lui préciser ses intentions en la matière.
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