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Mme Michelle Gréaume appelle l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la nécessité d'une prise en charge des soins psychologiques libéraux par la Sécurité sociale.
Alors que nous évoluons depuis des mois dans un climat de peur permanente et de perte des repères, tous les sondages confirment que les français se sentent de plus en plus déprimés. L'horizon ne semble pas s'éclaircir, puisque la rumeur d'un nouveau confinement est omniprésente dans les médias comme dans les conversations.
Fatigués, angoissés, culpabilisés, privés de rapports sociaux, les Français ont le moral en berne, à l'instar des étudiants pour lesquels a été mis en place le « chèque psy ».
Or, recourir à des soins de psychologie ou de psychothérapie occasionne des coûts importants. Le prix moyen d'une consultation en cabinet de ville s'élève à 50 euros, non pris en charge par notre système de santé, les rendant ainsi inaccessibles pour toute une part de la population.
Un rapport sénatorial de 2019 indiquait déjà que la demande de prise en charge psychiatrique et psychologique était en hausse, et elle était qualifiée de catastrophique, avant même que ne survienne la crise sanitaire.
Les centres permettant d'accéder gratuitement à des soins psychologiques sont rares et saturés. Les bureaux d'aide psychologique universitaires (BAPU) devraient dans ce sens être développés, eux dont les moyens n'ont pas été revalorisés depuis les années 70. De même, les centres médico-psychologiques (CMP) ne peuvent plus répondre à la demande et réorientent les patients vers les praticiens libéraux.
Elle lui demande donc quelles mesures le Gouvernement compte prendre pour permettre aux Français d'accéder à ces soins dont l'intérêt n'est pas à prouver et dont la nécessité est grandissante.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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