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Mme Sabine Drexler interroge M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports sur les annonces récentes de suppression de 1 800 postes d'enseignants dans le second degré pour la rentrée scolaire 2021.
Lors des débats au Sénat en fin d'année 2020, le ministre de l'éducation nationale a mis en avant la compensation de ces pertes de postes par une augmentation du nombre d'heures supplémentaires budgétisées.
En 2019, le ministère avait déjà augmenté le nombre d'heures supplémentaires mais il semble que le tiers seulement avaient pu être assurées.
Il est dommageable que le second degré soit à ce point pénalisé alors qu'à la rentrée prochaine il y aura 43 500 élèves de plus que cette année et que la réforme du lycée se met en place.
Alors que nous traversons une crise sanitaire sans précédent, il ne faudrait pas y ajouter une crise scolaire, la communauté éducative étant déjà très inquiète de la détérioration de ses conditions de travail depuis plusieurs années.
Ces fermetures de postes auront des conséquences sur les conditions d'enseignement, sur les emplois du temps et sur les effectifs par classe sans parler de la pression qui sera mise sur les établissements en zone rurale. Il imposera aux établissements des choix dans les options proposées qui limiteront les possibilités pour les élèves.
Aujourd'hui, les enseignants font déjà des heures supplémentaires et ils ne peuvent en absorber davantage.
Aussi, elle lui demande de lui fournir les données chiffrées précises des heures supplémentaires annualisées réellement consommées et non consommées par rapport à la budgétisation qui était prévue en 2019 et 2020.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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