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Mme Christine Bonfanti-Dossat attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur le problème structurel du déficit d'effectifs de police nationale dans le département de Lot-et-Garonne, et tout particulièrement sur la commune de Villeneuve-sur-Lot.
La lutte contre toutes les formes de délinquance et de criminalité doit trouver une traduction concrète sur le terrain et se matérialiser par une dotation en effectifs appropriée : elle est la première mission régalienne de l'État.
Dans le département de Lot-et-Garonne, la commune de Villeneuve-sur-Lot est confrontée depuis de nombreuses années à un problème de sous-effectif chronique par rapport à l'importance de leur bassin de population. Cette situation affecte bien entendu les conditions d'exercice des missions des policiers, d'autant plus que la situation à Villeneuve-sur-Lot est particulièrement délicate pour ne pas dire délétère et inquiétante : délinquance quotidienne, violences, agressions, coups de feu, dégradations permanentes.
Si la nouvelle municipalité a fait de la sécurité du centre-ville une priorité afin de recouvrer une réelle attractivité, force est de constater qu'en dépit des moyens considérables déployés par le nouveau maire, l'ensemble des acteurs locaux s'accordent sur le fait que les effectifs de police sont désormais largement insuffisants. L'exemple des patrouilles de nuit est flagrant : une seule d'entre elles est en mesure de circuler sur la zone police qui regroupe 23 000 habitants, soit 1 policier pour 11 500 habitants !
Le sentiment d'insécurité galopant, au regard des récents événements survenus, s'aggrave.
Il fait naître en parallèle un sentiment d'impunité chez les voyous que la police municipale seule ne peut enrayer.
Il développe enfin un sentiment de frustration au sein des forces de l'ordre qui n'ont pas les moyens d'assurer correctement leur mission.
La sécurité, dans un État de droit, est la première des libertés. Elle est la garantie fondamentale de l'adhésion de nos concitoyens au pacte républicain. Face à la crise identitaire, aux dangers menaçant la cohésion de notre société, à la fracture des villes et des quartiers, elle souhaite connaître les réponses que le Gouvernement, et plus particulièrement le ministère de l'intérieur, entend apporter.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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