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M. Philippe Bonnecarrère attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation sur les engagements pris en faveur des producteurs ovins français. L'aide couplée ovine est essentielle aux éleveurs ovins français, aux territoires ruraux et en particulier aux éleveurs ovins tarnais.
Ce sujet revient à l'ordre du jour avec les négociations de la politique agricole commune (PAC) et la préparation du plan dit plan stratégique national.
L'aide couplée ovine (aide à la brebis mise en place depuis dix ans) maintient et structure la production. Elle a soutenu efficacement l'élevage ovin.
Elle constitue aussi une part appréciable du revenu des éleveurs. La supprimer reviendrait à supprimer une grande partie de cette activité d'élevage.
Le sort de la production ovine est encore plus important dans une période d'interrogation sur l'évolution du Brexit.
Il n'est pas excessif de considérer qu'il y a aussi à travers l'aide couplée ovine une question de souveraineté alimentaire nationale. Si les aides couplées ovines sont vitales pour la production, structurantes pour les territoires, bénéficient avant tout aux éleveurs, elles contribuent aussi au renouvellement des générations en maintenant une attractivité de cette production.
La ferme France assure en matière ovine 43% de la production française. Notre pays doit être dans une logique de conquête et surtout pas de régression.
Il lui est ainsi demandé de confirmer l'engagement de notre pays dans le cadre de la future PAC sur les aides couplées ovines.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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