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Mme Cathy Apourceau-Poly attire l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation sur la situation des étudiants. En effet, alors que la précarité de notre jeunesse est un phénomène ancien et profond, la crise sanitaire a fait exploser cette précarité. Tant sur le plan moral avec l'isolement, la déconnexion et la perte de sens d'études sans action physique, que sur le plan financier et social.
De nombreux témoignages font ainsi état de la quasi disparition des « petits boulots » dans la restauration, la garde d'enfants, le soutien scolaire, les services du fait du couvre-feu et des mesures de distanciation physique. Depuis des semaines, des initiatives privées émergent pour offrir de la nourriture à notre jeunesse. Comment a-t-il été possible d'arriver à ce point qui nous fait retrouver les images de files d'attente pour les soupes populaires ?
Le Chef de l'État a annoncé une reprise partielle des cours et la possibilité d'accéder à des repas en restaurants universitaires à 1€, mais ces annonces sont largement insuffisantes face, d'une part, à la précarité structurelle de la jeunesse, et d'autre part, pour absorber le choc supplémentaire qu'est la crise sanitaire et les mesures qui l'entourent.
Elle souhaiterait connaître les dispositions que le Gouvernement entend mettre en place pour améliorer la situation, tant sur le plan moral que financier ou même social.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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