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Mme Nadège Havet appelle l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur plusieurs revendications portées par les infirmières puéricultrices diplômées d'État (IPDE).
Alors que la puériculture est la première spécialité infirmière en termes d'effectif, les puéricultrices exercent de moins en moins dans les services hospitaliers.
Face à ce constat, elles proposent que soit assurée une présence minimale d'IPDE dans tous les secteurs d'activité autour du développement et de la santé de l'enfant à savoir les services de soins pédiatriques, y compris néonataux, pédopsychiatriques, de maternité, de protection maternelle et infantile.
Elles regrettent ensuite que la réalisation de soins pédiatriques par les IPDE soit rendue impossible en activité libérale du fait de l'absence d'une cotation des actes spécifiques et à cet effet, réclament la création d'une nomenclature adaptée aux soins de l'enfant.
Enfin, la réingénierie de la formation de spécialisation en puériculture est demandée depuis 2011. En portant celle-ci à deux ans afin d'obtenir sa reconnaissance en master 2, il s'agirait d'aller vers plus d'équité entre les spécialités infirmières, tout en tenant compte des possibilités offertes par la pratique avancée, et de valoriser des compétences indispensables, en particulier dans le cadre des 1 000 premiers jours de l'enfant.
Elle souhaite connaître la position du Gouvernement sur ces demandes.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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