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Daniel Laurent
Question écrite N° 21361 au Ministère des solidarités


Attentes de la profession des sages-femmes

Question soumise le 11 mars 2021

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M. Daniel Laurent attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur les attentes des sages-femmes. Dans le cadre du Ségur de la santé, le secteur hospitalier de la profession a obtenu une augmentation insatisfaisante au vu de leurs compétences en obstétrique, gynécologie, orthogénie, pédiatrie, et de leurs responsabilités médicales de haut niveau, alors qu'elle s'inscrit pleinement dans les parcours de santé des femmes et de la périnatalité. La profession a le sentiment d'être minimisée. À titre d'exemple, au début de la crise sanitaire, les sages-femmes libérales ont été oubliées des décrets attribuant des masques aux professionnels de santé, puis ont obtenu seulement 6 masques par semaine pendant près d'un mois. Pourtant les sages-femmes sont restées mobilisées, à l'hôpital comme en libéral, l'activité d'obstétrique ne pouvant être déprogrammée et alors qu'elles pourraient être sollicitées pour pallier l'insuffisance de médecins acceptant de pratiquer des actes chirurgicaux en orthogénie. Aussi, la profession souhaite être reconnue comme praticien de premier recours dans la périnatalité et la santé génésique des femmes et être intégrée dans le parcours de soins des femmes de façon visible. D'ailleurs, la Cour des comptes préconise depuis plusieurs années «l'utilisation optimale des compétences» des sages-femmes, avec pour objectif une meilleure efficience du système de soins. À l'hôpital, la profession demande un statut à la hauteur de leur profession médicale, ainsi qu'une remise à plat des décrets de périnatalité régissant les effectifs présents dans les maternités. En conséquence, il lui demande si le Gouvernement entend répondre à la reconnaissance du statut médical de la profession, adapter les effectifs pour un meilleur accompagnement des femmes et des nouveau-nés et mettre en œuvre une rémunération à la hauteur de leurs compétences et de leurs responsabilités.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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