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M. Gérard Lahellec attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la situation des aides à domicile en France et dans le département des Côtes-d'Armor.
Ce secteur est victime de nombreuses restructurations depuis ces dernières années.
Le département et les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) en charge du dossier se sont progressivement dessaisis de cette activité au profit du secteur associatif.
Le secteur privé lucratif s'est implanté dans les grandes villes avec bien souvent une stratégie très agressive qui a rejeté le secteur associatif dans le rural où le premier ne s'investit pas pour éviter de payer de nombreux frais de déplacement.
Du fait de cette situation, les associations ne peuvent survivre que grâce aux subsides octroyés par les collectivités, qu'il s'agisse de subventions exceptionnelles ou de remises de dettes.
Cet état de fait est encore aggravé par la situation sanitaire actuelle,
Les personnels sont épuisés après avoir été en première ligne durant toute cette période.
Les personnels intervenant auprès des personnes âgées et des familles, qualifiés ou non, ne sont pas considérés comme des personnels soignants et se retrouvent de fait exclus des primes et gratifications, au demeurant insuffisantes, accordés à ces derniers.
Pour ces raisons, il serait primordial de dans un premier temps de prendre des mesures prenant en compte les réalités des métiers exercés en termes de statut, de reconnaissance, de primes et de rémunérations.
Il faudrait engager un processus menant à l'intégration de toutes et de tous dans la fonction publique, avec un statut unique et des droits identiques pour tous.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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