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Mme Nathalie Delattre interroge M. le ministre des solidarités et de la santé concernant la mise en place du dispositif de visites domiciliaires infirmières mis en place par l'assurance maladie, dans le cadre de la lutte contre la Covid-19. Le Gouvernement a déployé sur l'ensemble du territoire la stratégie suivante « tester, alerter, protéger » aux fins de lutter contre cette épidémie. Les infirmiers et infirmiers libéraux ont alors été sollicités, dans le cadre de ce dispositif, pour effectuer des visites de suivi à l'isolement. A cette occasion, l'État a décidé de mettre en place, dans un certain nombre de régions, un système de plateforme d'adressage des patients. De nombreuses plateformes ont alors été développées par les unions régionales de professionnels de santé (URPS). Celles-ci leur appartiennent ainsi qu'à l'ensemble des infirmiers libéraux français et sont des outils au service de ces derniers. Toutefois, dans certaines régions, c'est la plateforme Inzeecare, détenue par un syndicat infirmier, la fédération nationale des infirmiers (FNI), qui a été retenue. Ces choix ont-ils été effectués dans le cadre d'un marché public ? Des infirmiers libéraux craignent quant à la sécurisation de leurs données personnelles sur cette plateforme. De plus, il semblerait que le coût de la plateforme Inzeecare soit beaucoup plus onéreux que celui proposé par les URPS. Elle lui demande donc de lui expliquer les raisons qui ont poussé à choisir dans certaines régions la plateforme Inzeecare et dans d'autres les plateformes développées par les infirmiers diplômés d'État libéraux (IDEL).
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