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Christian Redon-Sarrazy
Question écrite N° 21485 au Ministère des solidarités


Arrêt de la fabrication de pompes à insuline Medtronic

Question soumise le 18 mars 2021

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M. Christian Redon-Sarrazy appelle l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur l'arrêt de fabrication des pompes à insuline implantables Medtronic. Près de 250 personnes en France, atteintes d'une forme atypique de diabète caractérisée par une insulinorésistance sous-cutanée, bénéficiaient jusqu'à juin 2019 de ce traitement intra-péritonéal vital.

Il y a bientôt deux ans, la firme Medtronic a décidé de stopper la production de cette pompe implantable en raison de ventes trop faibles. Elle a proposé comme solution de remplacement la pose d'un pancréas artificiel, qui s'apparente à une pompe sous-cutanée externe dotée d'un capteur, et de ce fait inefficace pour les patients concernés. Pour l'heure, le nombre de pompes implantables est si insuffisant que les médecins généralistes sont contraints de faire des choix entre leurs patients.

Depuis septembre 2019, les médecins de l'évaluation dans le diabète du traitement par implants actifs (EVADIAC), la fédération française des diabétiques (FFD) et le collectif des diabétiques implantés ont alerté les pouvoirs publics à plusieurs reprises sur cette problématique, et réclamer de l'État qu'il s'engage auprès de l'une des deux sociétés commercialisant des pompes implantables, la hollandaise BaatMedical et l'américaine Physiologic Devices.

Le ministère de la santé s'est récemment concerté avec les représentants de ces instances médicales ainsi que de Medtronic, sans que la situation semble avoir véritablement évolué.

Il apparaît pourtant urgent que l'État soutienne le développement de technologies innovantes et travaille étroitement avec ces laboratoires qui pourraient offrir une solution durable aux personnes concernées. Au demeurant, l'effort financier serait relativement négligeable, compte tenu du petit nombre de patients à soigner et de la prise en charge à 100 % de ces pompes par la sécurité sociale.

Il lui demande donc où en sont les discussions entre les pouvoirs publics et les instances représentatives sur ce point, et s'il compte s'engager rapidement pour financer une solution alternative.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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