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M. Roger Karoutchi attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé concernant l'accompagnement et les règles funéraires spécifiques aux personnes décédées du Covid-19 qui empêchent l'accomplissement du deuil.
La seule image que gardent des milliers de familles et de proches de leurs défunts est un cercueil fermé. Aujourd'hui encore, dans le cas où le décès survient à domicile par exemple, les défunts ne sont parfois pas présentés, et le cercueil est définitivement fermé lorsqu'il quitte le lieu où le décès est survenu, laissant les proches éloignés géographiquement dans l'incapacité d'accompagner le défunt. Dans les hôpitaux et établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), malgré les différentes dispositions prises par le Gouvernement, bien des familles n'ont pas pu avoir accès ni aux patients en fin de vie, ni aux chambres mortuaires.
Pour beaucoup, c'est comme si le défunt était mort une deuxième fois, dans la plus stricte indifférence. Face à cet ennemi invisible, l'accomplissement du deuil est impossible, tant la dignité et l'humanité ont manqué.
Il lui demande donc quelles solutions pourraient être adoptées pour permettre enfin aux proches et aux familles de victimes de la pandémie de faire le deuil avec dignité et humanité.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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