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Mme Véronique Guillotin attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé concernant le statut des socio-esthéticiennes et leur reconnaissance au sein de l'architecture médicale. Une étude réalisée en 2017 auprès de 1 166 patients atteints de cancer a permis d'analyser l'impact des soins de beauté et de bien-être sur la qualité de vie des malades. Il en ressort que ces soins prodigués par des socio-esthéticiennes diplômées sont jugés très bénéfiques par les patients et le corps médical, mais qu'ils restent insuffisamment accessibles. Seulement 4 patients sur 10 déclarent y avoir eu accès et plus d'1 sur 4 déclare ne même pas en connaître l'existence.
Cette spécialité nécessite une formation spécifique, dans la continuité du diplôme d'esthéticienne. Cependant, cette profession ne dispose pas d'un diplôme d'État reconnu, mais d'un titre inscrit au répertoire national des compétences professionnelles (RNCP) ou d'un diplôme universitaire, ce qui empêche ces professionnels d'être reconnus au sein des établissements de santé. Ce n'est pas de l'esthétique à l'hôpital, mais une vraie prise en charge globale de l'image corporelle des patients.
C'est pourquoi elle lui demande si le Gouvernement envisage d'engager une réflexion sur la reconnaissance du statut des socio-esthéticiennes en tant que soignants.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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