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M. Christian Redon-Sarrazy interroge M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation sur les difficultés que crée pour les éleveurs bovins, notamment limousins, la mise en application de la loi de santé animale européenne à partir du mois d'avril 2021.
L'évolution du protocole vaccinal impose désormais un délai de 60 jours au lieu de 10 jusqu'alors entre la date de la dernière injection de vaccin et la date de vente pour l'exportation. Ce délai impose donc, pour des animaux dont la vente était programmée en avril 2021, d'avoir réalisé tout le protocole vaccinal au 30 janvier 2021, une date impossible à tenir pour les éleveurs.
Or, ce sont près de 6 200 broutards qui doivent être exportés en avril et mai pour la seule Haute-Vienne. En l'absence d'un protocole vaccinal réalisé dans les temps, ces ventes ne pourront être réalisées et on mesure aisément la perte pour des éleveurs déjà en grande difficulté.
La situation est d'autant plus préjudiciable pour la filière bovine limousine que celle-ci fait déjà face à une baisse des cours pour les jeunes bovins en raison de fortes perturbations sur les marchés européens liées au contexte sanitaire.
Il semblerait que la situation n'ait pas pu être anticipée et les éleveurs demandent donc un temps d'adaptation pour la mise en œuvre de ce nouveau règlement européen.
Il lui demande donc si le Gouvernement entend répondre favorablement à cette demande.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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