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Anne-Catherine Loisier
Question orale N° 1550 au Ministère de l'agriculture


Mesures du plan loup

Question soumise le 25 février 2021

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Mme Anne-Catherine Loisier attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation sur l'insuffisance et l'inadaptation des mesures du plan loup, constatées quotidiennement dans les territoires de plaine où le prédateur réapparaît.

La suspicion de la présence du loup en Bourgogne-Franche-Comté date de 2013. La prédation s'est accélérée ces derniers mois.

Du 5 au 12 décembre 2020, sur un rayon de 30 km à l'ouest de la Côte-d'Or, cinq attaques de troupeaux ont été signalées. Le 16 décembre 2020, à Blagny-sur-Vingeanne, une nouvelle attaque a causé la mort de 10 animaux. Ce sont 19 élevages qui ont été touchés en Côte-d'Or et 165 bêtes tuées ces derniers mois.

La responsabilité du loup n'est pas toujours établie, selon la procédure de l'office français de la biodiversité (OFB), mais les suspicions sont très fortes.

Cette incapacité à gérer rapidement ce sujet de reconnaissance de la prédation en zone de plaine est préjudiciable aux éleveurs.

Certes, les indices du loup solitaire sont plus difficilement identifiables, mais ces longueurs freinent d'autant toute adaptation des mesures et laissent les éleveurs impuissants face aux attaques répétées.

L'acquisition de chiens ne peut être la solution pour l'élevage de plaine, caractérisé par la répartition de lots sur différentes parcelles.

Les éleveurs, démunis, vivent dans l'angoisse de nouvelles attaques. Ils passent des heures à poser puis à déplacer des filets de protection, des nuits à se relayer pour veiller sur les troupeaux, éparpillés en lots sur plusieurs pâtures.

Leur détresse est grandissante et ils sont de plus en plus nombreux à envisager de cesser leurs activités.

Elle lui demande ainsi, afin de préciser la volonté des pouvoirs publics, s'il s'agit de réinstaller le loup sur tout le territoire français, comment assurer la compatibilité de sa présence avec les activités d'élevage en plaine, quelle est la viabilité pour les exploitations familiales de petits élevages extensifs souvent en génétique, quelles alternatives sont possibles pour les éleveurs des zone dites à faibles rendements et, plus généralement, quel est l'avenir pour l'élevage extensif, ovin, caprin, bovin, équin, en France.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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