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Stéphane Sautarel
Question orale N° 1590 au Ministère de l'enseignement


Réforme des études de santé issue de la loi du 24 juillet 2019

Question soumise le 18 mars 2021

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M. Stéphane Sautarel attire l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation sur le sujet de la mise en œuvre de la réforme des études de santé issue de la loi n° 2019-774 du 24 juillet 2019 relative à l'organisation et à la transformation du système de santé.

Cette réforme devait conduire à diminuer le taux d'échec des étudiants primants en supprimant le numerus clausus dans l'objectif de former 20 % de médecins supplémentaires d'une part, de diversifier leurs profils tout en facilitant leur réorientation en cas d'échec d'autre part.

L'année de transition 2020-2021 laisse apparaître une réalité bien douloureuse pour les étudiants, vivant déjà dans des conditions très difficiles au regard du contexte sanitaire : le nombre d'étudiants admissibles va diminuer du fait d'un quota de places instauré au bénéfice des étudiants d'avant réforme, ceux de la première année commune aux études de santé (PACES), qui redoubleront.

Cette disposition n'était pas prévue par la loi, annonçant clairement une augmentation du nombre de places en deuxième année pour tenir compte de ces redoublements, afin de ne pas créer d'inégalités, chaque université ayant augmenté par ailleurs leur capacité d'accueil de 33 %.

Aussi, il est important d'agir très rapidement en faveur de cette promotion d'étudiants « sacrifiée », en ouvrant concrètement et réellement le nombre d'étudiants pouvant évoluer en deuxième année en 2021-2022, tout comme celui d'étudiants pouvant redoubler dans les meilleurs conditions.

En outre, il se permet de rappeler que les territoires ruraux sont dépendants de ce type de réforme in fine, et qu'il est nécessaire de restituer les enjeux relatifs à tous les territoires avec un maximum d'équité, au moment ou le nombre de médecins généralistes implantés peut varier du simple au double entre les différents départements français, pour le même nombre d'habitants.

Il lui demande comment elle souhaite infléchir l'injustice subie par les actuels étudiants de première année de médecine dans ces délais contraints.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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