par email |
M. Bernard Bonne attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur le désarroi du maire et des habitants de la commune de Saint-Martin-la-Plaine dans la Loire qui ont appris le prochain départ à la retraite de l'un de leurs trois médecins généralistes.
Ce médecin a une patientèle de 1 600 personnes pour lesquelles aucune solution ne se dessine, les deux autres médecins, débordés, ne pouvant plus prendre de nouveaux patients, et sachant que dans la commune voisine, Rive-de-Gier, six médecins partent également à la retraite.
Face à cette situation, le maire est pleinement mobilisé qui cherche, à ce jour sans succès, aider à l'installation d'un nouveau médecin et y participer financièrement.
Il a contacté à plusieurs reprises la préfecture de la Loire et l'agence régionale de santé (ARS) qui n'ont pu lui apporter de réponse satisfaisante quant aux moyens à mettre en œuvre.
Mais surtout, il a appris que le classement par l'ARS en 2018 de sa commune en zone de vigilance ne lui permet pas d'attribuer des aides destinées à favoriser le maintien de professionnels de santé sur son territoire, en application du 1° de l'article L. 1434-4 du code de la santé publique.
Seules les communes classées en zone d'intervention prioritaire sont concernées.
Face à une telle situation de pénurie, il lui demande s'il ne serait pas envisageable de revoir ce classement. Il lui demande quelles solutions pourraient être apportées à ces élus en première ligne face à la désertification médicale.
Cette question n'a pas encore de réponse.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.