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Mme Corinne Imbert attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé concernant les difficultés rencontrées par les gynécologues médicaux. La formation universitaire à la gynécologie médicale a été supprimée entre 1987 et 2003. Aussi, le nombre de professionnels de santé exerçant cette spécialité a chuté de manière spectaculaire ces dernières années, passant ainsi de 1 945 praticiens en 2007 à 923 en 2020. C'est pourquoi on déplore aujourd'hui 13 départements qui ne comptent plus aucun gynécologue médical.
Le décret n° 2019-17 du 9 janvier 2019 relatif aux missions, à la composition et au fonctionnement des conseils nationaux professionnels des professions de santé a modifié le rôle de ces conseils en actant le principe d'un conseil national professionnel pour chaque diplôme d'études spécialisées. Toutefois, la gynécologie médicale échappe à cette règle et est incluse dans le conseil national professionnel « gynécologie obstétrique-gynécologie médicale ». Cette réalité compromet l'indépendance de la gynécologie médicale et de sa capacité à définir les orientations et les évolutions nécessaires de la profession. Aussi lui demande-t-elle si le Gouvernement entend compléter le décret du 9 janvier 2019 en créant un conseil national professionnel de la gynécologie médicale et ainsi reconnaître pleinement cette spécialité.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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