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Mme Laurence Garnier attire l'attention de Mme la ministre de la transition écologique sur la prolifération des algues vertes et de micro-algues sur la côte bretonne et atlantique. Les marées vertes se succèdent année après année en saison estivale et menacent aujourd'hui la biodiversité.
Depuis 2010, un plan d'action pour lutter contre la prolifération des algues vertes est proposé. Les plans se suivent et, onze ans plus tard, le problème demeure.
Les municipalités font face comme elles peuvent en organisant des opérations de ramassage de ces algues. Ces phénomènes prennent des proportions importantes et sont des indicateurs d'une mauvaise qualité écologique des eaux côtières et c'est aussi une gêne importante dans les stations balnéaires.
Les conclusions de l'excellent rapport d'information n° 633 (Sénat, 2020-2021) sur l'efficacité des moyens de lutte contre les marées vertes sur la côte bretonne ont été présentées le 26 mai 2021. Il indique que les avancées obtenues au terme de vingt ans d'actions mises en œuvre, bien que réelles, demeurent très largement insuffisantes. Les résultats ne sont pas à la hauteur des enjeux : les taux de nitrates responsables de la prolifération des algues ont certes baissé mais restent encore nettement supérieurs aux objectifs.
Dans le cadre d'un plan de lutte dédié, l'État contribue financièrement à la lutte contre les algues vertes. Ce plan s'achève cette année.
Plus que jamais, les communes littorales de la Loire-Atlantique, comme celles des départements bretons, ont besoin d'un soutien solide pour prévenir les marées vertes et améliorer les dispositifs de collecte et de traitement. Elle demande donc si le Gouvernement entend clarifier l'architecture du financement de la lutte contre les algues vertes afin que les communes littorales concernées puissent être aidées à la mesure des nuisances qu'elles supportent chaque année.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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