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Mme Michelle Gréaume attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la prise en charge proposée aux personnes souffrant de ce qui est communément appelé le « Covid long ».
Outre les formes graves et immédiates d'infection au Sars-Cov-2, qui nécessitent des soins hospitaliers importants et occasionnent une prise en charge à 100 % via la reconnaissance d'une affection de longue durée (ALD), il existe une autre forme de Covid qui affecte les patients à plus long terme : le Covid long. D'après les informations de la haute autorité de santé (HAS), elle concerne plus de 20 % des personnes ayant contracté le coronavirus.
Cette forme de Covid touche des patients ayant présenté une forme bénigne de la maladie dans un premier temps, mais qui subissent de lourds symptômes à long terme : troubles cardiaques ou respiratoires, fatigue intense, pertes de mémoire… Cela peut aller jusqu'à impacter leur capacité à travailler, avec les conséquences dramatiques que cela implique.
Les médecins s'accordent à dire que pour soigner cette forme de Covid, il est nécessaire d'accéder à une prise en charge rapide et pluridisciplinaire : neurologique, cardiaque, pulmonaire, musculaire et psychologique.
Or, nombreux sont les patients qui voient leur demande d'ALD refusée par la caisse primaire d'assurance maladie, au motif qu'ils n'entrent pas dans l'une des trois situations justifiant la prise en charge. Pendant ce temps, aux États-Unis, le Covid long est reconu comme une forme de handicap, et le Royaume-Uni a mis en place une nomenclature adéquate pour permettre sa prise en charge.
C'est pourquoi elle lui demande les mesures qui sont envisagées pour assurer une prise en charge pluridisciplinaire et à 100 % des patients atteints de Covid long.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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