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Martine Filleul
Question orale N° 1912 au Ministère de l'éducation


Situation des accompagnants d'enfants en situation de handicap

Question soumise le 11 novembre 2021

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Mme Martine Filleul attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports sur la situation des accompagnants d'enfants en situation de handicap
(AESH).

Ce personnel a pour mission de favoriser l'aide et l'accompagnement des élèves en situation de handicap, de la maternelle au lycée afin de les inclure pleinement dans le système éducatif.

Pour la quatrième fois depuis le début de l'année, les accompagnants d'élèves en situation de handicap ont manifesté dans toute la France pour dénoncer la précarité de leur profession et les conditions de travail difficiles pour la rentrée 2021-2022.

Leur première revendication porte sur la question de la rémunération. En effet, alors que le salaire mensuel moyen d'un AESH est de 750 euros, l'augmentation de la rémunération par le Gouvernement à l'été 2021 ne suffit pas.

Par exemple, à l'échelon 1, représentant trois ans de carrière, cela représente 14 euros en plus par mois, ce qui est insuffisant. De plus, l'annonce de l'augmentation du salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC) au 1er octobre 2021 a fait passer cet échelon 1 sous le niveau du SMIC, renforçant la situation précaire du personnel accompagnant.

Ensuite, la généralisation des pôles inclusifs d'accompagnement localisés (PIAL), qui mutualise les moyens d'accompagnement dans les écoles et établissements, a eu pour conséquence la baisse des heures d'accompagnement pour les élèves.

Pour les accompagnants, ce sont plusieurs élèves à accompagner chaque jour, parfois sur plusieurs écoles ou sur plusieurs établissements, rendant difficile l'accompagnement nécessaire. En moyenne, le nombre d'heures d'accompagnement représente cinq à six heures hebdomadaires, sur vingt-quatre heures de classe à l'école primaire.

Pour les parents, les AESH représentent un espoir de scolarité normale et pour les enseignants, un soutien nécessaire pour enseigner dans des classes souvent surchargées. Comme tous les enfants de la République, ils doivent être accompagnés afin de grandir et de s'épanouir dans les meilleures conditions possibles.

Elle souhaite l'interroger afin de connaître les intentions du Gouvernement pour répondre aux revendications des AESH.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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