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Frédérique Puissat
Question orale N° 1919 au Ministère auprès du Ministère de la transition écologique - transports.


Manque d'attractivité du métier de conducteur de transport en commun

Question soumise le 11 novembre 2021

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Mme Frédérique Puissat attire l'attention de M. le ministre délégué auprès de la ministre de la transition écologique, chargé des transports, sur les difficultés de recrutement des entreprises de transport routier de voyageurs.

Les entreprises du secteur du transport routier de voyageurs (TRV) présentent aujourd'hui des performances économiques faibles et qui s'érodent depuis plusieurs années (un taux de résultat net de moins de 1 % en 2020). Les résultats attendus pour 2021 s'annoncent pires encore. Ce niveau de résultats laisse très peu de marges de manœuvre aux acteurs du secteur afin de soutenir leurs investissements et de conduire une politique salariale dynamique.

De plus le secteur du TRV fait face à de fortes difficultés de recrutement et de fidélisation de conducteurs. Plus de 10 000 postes sont en souffrance de recrutement sur l'ensemble du territoire. Cette pénurie est liée d'une part au déficit d'image du métier : secteur aux conditions de salaires peu avantageuses, surreprésentation du temps partiel et une organisation du travail contraignante (vacations séparées de coupures et amplitudes horaires journalières importantes). Et d'autre part, à des parcours de formation longs, sélectifs et coûteux.

En effet, il faut aujourd'hui en moyenne de 7 à 12 mois pour former un conducteur de transport en commun suivant deux types de parcours : le parcours sec, plus court en durée, avec le permis D et la formation initiale minimum obligatoire (FIMO) et le parcours du titre professionnel du transport public de voyageurs (TPV), le plus long.

Ces deux types de formation sont peu adaptés aux attentes de candidats en reconversion. Ils sont coûteux pour l'employeur car l'opérateur de compétence (OPCO) mobilité ne les finance pas. Ils s'avèrent donc inadaptés pour répondre à l'urgence de la pénurie existante de conducteurs.

Aussi, afin de répondre à cette urgence, elle lui demande s'il est possible d'envisager le financement de ces formations, en premier lieu celui du parcours sec plus court en temps, par l'OPCO mobilité mais également d'étudier la mise en place d'une clause de dédit-formation pour le parcours du titre professionnel TPV.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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