par email |
M. Alain Milon attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur le financement des urgences pédiatriques dans le cadre de la réforme des urgences qui sera totalement effective en janvier 2022.
Il lui rappelle que cette réforme n'a fait l'objet d'aucune concertation avec les représentants de services d'urgences pédiatriques et apparaît extrêmement défavorable à une population qui représente 30 % des admissions.
Dans cette réforme, les forfaits financiers ont été pensés de façon croissante et strictement linéaire selon l'appartenance à différents groupes d'âge.
À ce stade de la réforme, le décalage avec la réalité est majeur et pénalise durement et injustement les équipes qui prennent en charge des enfants. À ce tarif 2 de base s'associent des coefficients modificateurs qui, là encore, pénalisent les soins prodigués aux enfants, avec par exemple des suppléments pour la biologie.
Or, les enfants comme les personnes âgées sont des patients vulnérables. Appliquée en l'état, cette réforme du financement des urgences hospitalières va limiter les moyens des services d'urgences pédiatriques, les privant de leurs capacités d'innovation, d'amélioration des pratiques et va pénaliser à terme les soins urgents de tous les enfants.
Il lui demande comment il entend répondre à cette inquiétude légitime des praticiens et redonner des moyens nécessaires aux urgences pédiatriques notamment par un tarif de base revalorisé.
Cette question n'a pas encore de réponse.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.