Question soumise le 8 avril 2021

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Mme Corinne Imbert attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé, au sujet des accidents d'exposition au sang (AES) et de l'utilisation des dispositifs permettant de neutraliser les contaminations une fois le prélèvement effectué.

Alors que le nombre d'AES au cours de la période 2008-2015 a connu une diminution, au terme de l'année 2015, ces derniers n'étaient plus qualifiés de priorités et certains professionnels n'effectuaient même plus de déclarations d'accidents.

Elle souhaiterait savoir si le Gouvernement compte relancer un dispositif de suivi permettant aux établissements de déclarer finalement les AES et de promouvoir les différentes techniques palliant ces accidents.

Les précautions standards de bonnes pratiques sont complétées par des dispositifs de sécurité. 70 % des AES pourraient être évitées avec un matériel sécurisé.

Elle insiste sur le fait que les professionnels libéraux n'utilisent que trop peu les dispositifs médicaux sécurisés car ces matériels sont actuellement à leur charge.

À titre informatif, les seringues permettant d'éviter les AES représentent 95 % du matériel utilisé en hôpital contre 5 % dans un cadre libéral.

La santé et la qualité de vie au travail sont des sujets qui ne peuvent être mis de côté.

Elle insiste sur la nécessité de mettre en place des évolutions qui permettront de renforcer la culture de la prévention des accidents d'exposition au sang et souhaite savoir si la prise en charge peut évoluer pour les professionnels libéraux.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.