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M. Olivier Jacquin attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la nécessaire revalorisation du métier d'ambulancier.
Les ambulanciers hospitaliers sont depuis toujours un des piliers du fonctionnement des services d'aide médicale urgente (SAMU) et des services mobiles d'urgence et de réanimation (SMUR). La crise du Covid-19 a placé les ambulanciers en première ligne dans la prise en charge des patients gravement atteints par le virus.
Cependant, le corps des « conducteurs ambulanciers », en plus de réduire la profession à un simple rôle de conduite, n'est toujours pas reconnu dans la fonction publique en tant que personnel soignant, mais est rattaché à la filière ouvrière et technique de la catégorie C de la fonction publique hospitalière.
Ce classement nie donc tout soin exercé par les ambulanciers et tout contact avec le patient, et ce, bien que l'ambulancier soit au contact direct et permanent avec des malades, et donc exposé pleinement aux virus, ce qui exige d'être en mesure de procéder à des soins d'urgence.
Qui plus est, la profession d'ambulancier est classée dans la quatrième partie du code de la santé publique « Profession de santé », au livre III qui concerne les auxiliaires médicaux, aides-soignants...
Enfin, les ambulanciers déplorent l'obsolescence de la formation d'adaptation à l'emploi (FAE) de 1999, non diplômante et non adaptée à la réalité actuelle du terrain. Leur valorisation salariale n'est aujourd'hui pas à la hauteur de leur engagement.
Un an après le début de la crise sanitaire, il lui demande quelles mesures réglementaires ou législatives il compte prendre, afin de faire évoluer le statut des ambulanciers et de revaloriser leur profession.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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