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M. Jean-Noël Guérini appelle l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de l'économie, des finances et de la relance et de la ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, chargé de la transition numérique et des communications électroniques sur les risques que font courir les assistants vocaux à notre vie privée.
Les enregistrements issus des requêtes faites via des assistants vocaux peuvent être écoutés, retranscrits et traités par des humains, afin d'améliorer les capacités de compréhension de la machine, qui repose sur une intelligence artificielle ayant besoin d'être nourrie et entraînée. De surcroît, il semblerait que les grands groupes qui les développent demandent également que soient notés des éléments personnels comme les noms de famille, les numéros de téléphone, les marques, les noms de lieux, d'artistes, etc. Or, ces enregistrements relèvent de l'intimité de leurs utilisateurs et n'ont nulle vocation à être partagés, d'autant que les assistants vocaux se déclenchent régulièrement par erreur.
C'est pourquoi il lui demande comment protéger les utilisateurs, victimes à leur insu d'un système qui repose sur l'exploitation des données personnelles et la violation massive de la vie privée.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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