Question soumise le 22 avril 2021

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Mme Alexandra Borchio Fontimp attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la nécessité de prévoir un budget adapté au bon traitement des conséquences psychologiques et psychiatriques inhérentes à la pandémie.

L'amélioration de la prise en compte et donc en charge de la santé mentale des Français est une promesse qui ne cesse d'être remise à demain. Souffrant d'un déficit depuis de longues années, le projet de loi de financement de la sécurité sociale présenté en 2020 annonçait mais ne faisait point.

Un an après, une crise sanitaire plus tard, la santé mentale de nos concitoyens est au plus bas. Angoisses, anxiété et troubles de l'humeur constituent le quotidien de beaucoup de français ayant souffert d'une infection sévère sur une longue durée. Les projets de loi de finances et de financement de la sécurité sociale pour l'année 2022 ne pourront ainsi plus faire l'économie de cet enjeu. Les conséquences liées à la santé mentale ne peuvent apparaitre comme de simples problématiques accessoires et non centrales. Plus que jamais, le Gouvernement doit s'engager à apporter des réponses adaptées en facilitant l'accès aux professionnels de santé pour toute personne nécessitant un suivi psychologique post-covid, et en soutenant les établissements de santé. Cela ne pourra se faire sans prévoir un budget à la hauteur des attentes énoncées.

Elle demande au Gouvernement de préciser les pistes envisagées pour permettre une prise en charge de la santé mentale des Français digne des souffrances psychologiques voire psychiatriques qu'ils endurent.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.