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Mme Joëlle Garriaud Maylam interroge Mme la ministre de la culture sur la conservation de la sépulture d'Onésime Reclus au cimetière du Père Lachaise.
Géographe et écrivain, Onésime Reclus est né en 1837 et mort en 1916. C'est l'inventeur des termes « francophone » et « francophonie ». Aujourd'hui, sa sépulture, où il repose avec son épouse Marie Louise, est à l'état d'abandon. La ville de Paris a inscrit sa concession sur la liste des reprises ; elle n'est ni répertoriée ni entretenue et aucune plaque ou élément d'information ne renseigne le visiteur sur la personnalité qui s'y trouve inhumée.
Pourtant, auteur d'une cinquantaine d'ouvrages, Onésime Reclus était à la géographie ce que Jules Michelet était à l'histoire. Il a su la rendre attrayante, captivante et éducative. Pionnier d'une maison d'édition, il reçut la médaille d'argent de l'Exposition universelle de 1900, la médaille d'or du Touring-Club de France et le prix Pierre-Félix Fournier de la Société de géographie de Paris.
Elle considère, tout comme un bon nombre d'associations qui militent pour le développement de la Francophonie, que cette sépulture doit absolument être sauvée et devrait même être inscrite aux monuments historiques comme lieu de mémoire pour la francophonie. Alors que la Cité internationale de la langue française et de la francophonie s'installe au château de Villers-Cotterêts, comment imaginer que dans le même temps la tombe d'Onésime Reclus, brillant géographe, protecteur des monuments et sites naturels, mais surtout inventeur du concept de Francophonie en tant qu'ensemble structurant des peuples autour de notre langue, soit abandonnée ?
Elle souhaiterait savoir ce qu'elle envisage de faire pour sauvegarder cette tombe, la maintenir au Père Lachaise et contribuer ainsi à promouvoir notre histoire culturelle francophone.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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