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M. Ronan Le Gleut attire l'attention de M. le ministre de l'Europe et des affaires étrangères, sur les conséquences de la réforme du baccalauréat sur la mobilité internationale des bacheliers français.
La réforme du baccalauréat qui voit disparaître les séries L, S et ES, et où le contrôle continu compte désormais pour 40 % de la note finale, oblige les universités étrangères à adapter leur modèle d'évaluation du système scolaire français. En effet, l'ajout de choix d'enseignements de spécialité en Première et Terminale et d'options supplémentaires modifient profondément le baccalauréat. Les lycéens qui souhaitent étudier à l'étranger s'interrogent sur le choix le plus pertinent à opérer, en particulier dans le choix des enseignements de spécialité en fonction des études supérieures qu'ils souhaitent poursuivre.
Par ailleurs, les lycéens scolarisés dans les établissements homologués par l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE) ou qui préparent le baccalauréat français depuis l'étranger par le centre national d'enseignement à distance ou un autre établissement, souhaitent parfois étudier dans leur pays de résidence ou dans un autre pays étranger. En effet, tous les bacheliers français établis à l'étranger ne poursuivent pas obligatoirement leurs études en France, même si l'agence Campus France promeut avec talent l'excellence des formations supérieures françaises.
Le nouveau baccalauréat devrait donc entraîner de nouvelles conditions d'admissibilité. En effet, la réforme a un impact sur le barème des notes. Il ne suffit donc pas de traduire la réforme auprès des universités étrangères mais bien d'en expliquer la philosophie et le contenu. Enfin, accompagner les universités étrangères afin qu'elles adaptent leurs critères de sélection paraît nécessaire.
Il souhaite donc savoir comment le Gouvernement agit pour s'assurer que la réforme du baccalauréat ne pénalise pas les bacheliers français, qu'ils vivent en France ou à l'étranger, et qui souhaitent étudier dans une université hors de France. En particulier, il souhaite savoir quelle communication est adressée aux universités étrangères par nos postes diplomatiques.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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