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M. Henri Cabanel attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation sur le calcul du nutri-score.
La filière Pélardon représente plus de 70 opérateurs pour 260 tonnes de Pélardons commercialisés (environ 4,3 millions de petits fromages). Cette zone s'étend sur 4 départements de l'Occitanie (Gard, Lozère, Hérault et Aude). Ses producteurs doivent respecter un cahier des charges précis qui est contrôlé par un organisme certificateurs agréé et par l'institut national de l'origine et de la qualité (INAO). Ils les font respecter en veillant à leurs applications par les opérateurs afin d'assurer l'exigence de qualité organoleptique pour laquelle ils sont engagés quotidiennement.
Un frein au déroulé de leur mission existe toutefois. Un décalage existe entre l'étiquetage nutritionnel mis en place en France : le nutri-score1, et I'ADN même des produits laitiers sous indication géographique protégée (IGP), créant une véritable confusion pour le consommateur.
Les fromages sont les premiers contributeurs en calcium et en phosphore. Le programme national nutrition santé (PNNS) recommande d'ailleurs que 100 % de la population consomme au moins un produit laitier par jour. 100 % de la production de Pélardon d'appellation d'origine protégée (AOP) est fabriquée au lait cru. Pour ces fromages, le lait de la traite n'a pas été chauffé au-delà de 40° C ce qui permet de ne pas dénaturer les protéines du lait.
Si les teneurs en protéines des fromages sont parfaitement corrélées à leur teneur en calcium, le nutri-score actuel ne le reflète pas puisque la note nutritionnelle attribuée est D.
Il lui demande s'il compte ainsi adapter le nutri-score aux AOP et IGP, qui demeurent l'expression d'un savoir-faire certain sur une zone géographique donnée.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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