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M. Laurent Burgoa attire l'attention de Mme la ministre déléguée auprès du ministre des solidarités et de la santé, chargée de l'autonomie, sur le manque d'attractivité du métier d'aide à domicile.
D'ici 2025, la France comptera un million de personnes supplémentaires de plus de 75 ans. Devant ce défi démographique et humain, nous devons permettre aux français de pouvoir vieillir chez eux et rendre attractif le métier d'aide à domicile.
À la suite de l'annonce d'une augmentation des salaires des aides à domicile, nombreux sont ceux à faire part de leur désillusion. Cette augmentation ne concernera en effet que le secteur non lucratif. La subvention de l'État ne visera que les salaires des associations tarifiées ou habilitées à l'aide sociale par les départements.
Les structures du secteur privé, parfois associatives et qui représentent la moitié des aides à domicile, en seront exclues. Ces structures, si elles veulent rester compétitives et accessibles au plus grand nombre, ne peuvent augmenter leurs tarifs du fait d'une distorsion de concurrence. Cette dernière, née par la fixation, dans chaque département, d'un tarif socle constituant la référence du prix d'une heure d'aide à domicile.
Puisque ce métier doit devenir plus attractif et afin de garantir une plus grande stabilité économique à ces structures privées, il lui demande de travailler à la fixation d'un tarif national socle pour l'allocation personnalisée de l'autonomie (APA) et de la prestation compensatoire du handicap (PCH), gage d'égalité entre citoyens de différents départements.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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