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Mme Laurence Harribey attire l'attention de Mme la ministre de la culture sur l'inégal accès aux lieux de pratique du chant choral durant la crise sanitaire.
Loisir important qui implique près de 3,5 millions de personnes, soit 5 % de la population, il a vu sa pratique amateure quasiment à l'arrêt depuis plus d'un an, malgré son rôle fort dans la vie sociale et citoyenne de nombreux citoyens. La situation est naturellement difficile pour les chefs de chœur sans revenus et les nombreuses associations qui en dépendent, organisées en fédérations et qui, pour beaucoup, pourraient ne pas se relever.
Par sa diversité, le chant choral se pratique dans de très nombreux types d'établissements recevant du public (ERP), relevant donc de régimes d'autorisations différents selon les dispositions du décret n° 2020-1310 du 29 octobre 2020, modifié le 23 avril 2020, et qui régit les activités associatives et culturelles durant l'épidémie. Cette situation crée inévitablement certaines inégalités entre différentes chorales, pour une pratique identique et qui relève des mêmes risques sanitaires.
Ces risques sont bien connus et ont fait l'objet de protocoles sanitaires très stricts de la part de la fédération « À cœur joie », à même de garantir la limitation de la propagation du virus, tout en maintenant la continuité de l'activité.
Elle demande donc l'édiction d'un décret qui permette d'organiser la reprise de cette activité culturelle de première importance pour de nombreux citoyens en se basant sur les risques propres au chant choral, et non ceux des lieux d'exercice.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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