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Mme Joëlle Garriaud-Maylam attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur les difficultés liées à la non-reconnaissance de l'endométriose et sur la nécessité de l'intégrer dans la liste des affections de longue durée (ALD 30).
Elle rappelle que l'endométriose est une pathologie chronique et invalidante, qui touche 10 à 20 % des femmes en France. Au quotidien, l'endométriose handicape les femmes dans leur vie personnelle (douleurs régulières, risques importants d'infertilité...) et professionnelle (difficultés de s'impliquer et progresser en sachant avoir à faire face à des douleurs soudaines handicapantes et à devoir prendre des arrêts maladie...). Par ailleurs, la prise en charge de l'endométriose, lorsqu'elle existe, est très inégale en fonction des régions et des départements.
En effet, l'endométriose n'est toujours pas reconnue comme une maladie chronique alors qu'elle répond aux critères de la haute autorité de santé (HAS) ou d'Ameli et devrait donc figurer dans la liste des affections de longue durée (ALD30). En conséquence, les personnes souffrant d'endométriose sont privées de la prise en charge financière de leurs soins, de possibilités d'aménagement au travail, et in fine d'une légitime reconnaissance de leurs difficultés.
Elle lui demande donc quelles mesures il entend prendre pour mieux faire connaître, appréhender, et traiter par les professionnels de santé cette pathologie évolutive, invalidante et trop souvent méconnue, et éviter les disparités de traitement sur les territoires français, la première des mesures à prendre dans ce cadre semblant être une inclusion de l'endométriose dans la liste des ALD 30.
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