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Mme Laurence Garnier attire l'attention de Mme la ministre de la culture sur la préservation des toits en chaume en Loire-Atlantique.
Entre presqu'île Guérandaise et Brière, près de 3 000 bâtiments sont abrités par une couverture en chaume. C'est un marqueur important de l'identité briéronne. Régulièrement attaqués par des champignons et des cyanobactéries qui s'y installent et réduisent leur durée de vie, les toits nécessitent des soins constants pour leur préservation. Ainsi, le surcoût d'un entretien ou d'une réfection du chaume est significatif, ce qui peut mettre en péril le patrimoine bâti de tout un territoire.
Cette menace sur le chaume est aujourd'hui prise en compte par la communauté d'agglomération de la région nazairienne et de l'estuaire (CARENE) dans le cadre du plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi).
Le PLUi de la CARENE impose que toutes les chaumières inscrites dans ce plan doivent rester en chaume. Les propriétaires ont donc une obligation de couvrir leur maison avec du chaume. À ce titre, les propriétaires peuvent bénéficier d'une aide communautaire en cas de dégradation des toitures. Pour autant, ce soutien est loin d'être suffisant pour garantir la préservation du patrimoine bâti et du savoir-faire ancestral des chaumiers.
Compte tenu de l'intérêt patrimonial et touristique du bâti briéron en milieu rural, elle souhaite savoir dans quelle mesure l'État est susceptible d'apporter une aide complémentaire à la restauration des couvertures en chaume au-delà de l'inventaire général du patrimoine.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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