par email |
M. Jean-Noël Guérini appelle l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé, sur la surveillance moléculaire du virus SARS-CoV-2.
La technique de séquençage lit les 30 000 nucléotides du génome du virus. Contrairement au criblage, plus partiel, elle permet de détecter ses mutations et d'identifier ses nouveaux variants. Elle donne également des informations sur sa date d'apparition, son origine géographique, sa vitesse de propagation…
Malheureusement, la France accuse un retard certain : sur la base de données mondiale GISAID (Global Initiative on Sharing Avian Influenza Data), elle publie, début mai 2021, à peine plus de 4 séquences pour 1000 cas déclarés de Covid-19 contre presque 81 pour le Royaume-Uni ou 192 pour le Danemark.
Pourtant, le séquençage s'avère essentiel, non seulement en raison de la suractivité liée au coronavirus, mais également dans des domaines comme l'oncologie pour le diagnostic, l'adaptation de thérapie, le dépistage… Pour l'organisation mondiale de la santé (OMS), une meilleure capacité de séquençage est d'ailleurs une priorité et aidera « à mieux comprendre le monde des agents pathogènes émergents et leurs interactions avec les humains et les animaux ».
En conséquence, il lui demande ce qui est envisagé afin de pouvoir séquencer à la hauteur des besoins.
Cette question n'a pas encore de réponse.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.