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Mme Vivette Lopez attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur les perspectives de revalorisation des salaires des aides à domicile annoncées le Gouvernement. Alors que la crise sanitaire a mis en lumière les difficultés du secteur des aides à domicile, il apparaît impératif de revaloriser les salaires de ces professionnels qui se sont mobilisés en première ligne auprès des personnes en perte d'autonomie dans la lutte contre la Covid-19 et qui permettront demain aux Français de vieillir plus longtemps chez eux.
À cet égard, la revalorisation salariale des aides à domicile envisagée par le Gouvernement au 1er octobre est une mesure attendue et plébiscitée par les Français. Cette augmentation dite « historique » par le Gouvernement fait pourtant l'impasse sur l'ensemble du secteur privé, représentant la moitié des effectifs.
Ceux ci ne seraient pas concernées par l'annonce Gouvernementale puisqu'ils ne relèveraient pas de la convention collective de la branche de l'accompagnement à domicile (BAD), mais de celle des services à la personne (SAP). Seul le secteur non lucratif bénéficierait de cette mesure, la subvention de l'État n'étant destinée qu'aux salariés des associations tarifées ou habilitées à l'aide sociale par les départements.
En 2025, la France comptera un million de personnes âgées de plus de 75 ans en plus. L'aide à domicile est une réponse efficace, l'attractivité des métiers qui y sont liées doit donc faire l'objet de la plus grande attention. Salariés d'associations ou d'entreprises, les aides à domicile sont placées dans des situations strictement identiques, ils effectuent le même travail et accomplissent les mêmes tâches, indépendamment du statut de leurs employeurs.
C'est ainsi que la valorisation des aides à domicile du secteur associatif seule crée une distorsion de concurrence et déséquilibre l'ensemble d'un secteur appelé à devoir se renforcer au regard de l'augmentation des personnes âgées dans les toutes prochaines années.
Aussi, elle lui demande les mesures que le Gouvernement entend prendre pour que les aides à domicile employés par des service d'aide et d'accompagnement à domicile (SAAD) du secteur privé puissent bénéficier de la même hausse salariale de 13 à 15 % que leurs homologues du secteurs associatif.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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