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M. Roger Karoutchi attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports sur la multiplication des cas de violences à l'égard du personnel enseignant.
Le jeudi 20 mai 2021, à Nanterre, une directrice d'école élémentaire a été agressée par une mère de famille ulcérée d'apprendre la fermeture de la classe de son fils. Un professeur étant absent et le protocole sanitaire ne permettant pas de répartir les élèves dans d'autres classes, la directrice s'est vue contrainte d'appeler un par un les parents pour leur demander de garder leurs enfants chez eux.
Si cette situation peut paraître anodine, une dégradation du climat entre corps enseignant et certains parents d'élèves s'observe dans certains quartiers et notamment dans des zones d'éducation prioritaires.
À Tremblay, à Argenteuil, à Saint-Denis, à Trappes et plus récemment à Laon, les professeurs et les chefs d'établissement scolaire se trouvent confrontés à des violences de plus en plus nombreuses. Le protocole sanitaire de cette dernière année ne facilite hélas pas une situation qui se détériore constamment.
Alors que le Gouvernement a fait de l'éducation l'un des axes principaux de son agenda politique, protéger les professeurs des agressions et des violences en tout genre devrait être une priorité.
Ainsi, il encourage vivement le Gouvernement à réagir face à ces agressions inacceptables et lui demande quelles mesures il compte mettre en place pour garantir aux enseignants et aux directeurs d'écoles leur sécurité.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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