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M. Alain Duffourg attire l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation sur les conséquences de la refonte du premier cycle des études de médecine prévue par la loi n° 2019-774 du 24 juillet 2019 relative à l'organisation et à la transformation du système de santé. L'ambition de cette réforme était de diminuer le taux d'échec des étudiants primants en supprimant le numerus clausus dans l'objectif de former 20 % de médecins supplémentaires et de diversifier leurs profils en facilitant leur réorientation en cas d'échec.
Or, cette année intermédiaire cause de nombreux problèmes aux étudiants qui inaugurent les nouveaux cursus PASS (parcours accès santé spécifique) et LAS (licence option accès santé), qui doivent partager la capacité d'accueil en deuxième année d'études de santé avec les derniers redoublants de l'ancien système des étudiants de première année commune aux études de santé (PACES), sans pour autant qu'une augmentation significative de la capacité d'accueil soit annoncée. À cela s'ajoutent des conditions de travail très pénibles dues à la situation sanitaire, les difficultés d'un enseignement en distanciel, des modifications de coefficients du concours et des changements de programmes.
Il lui demande de bien vouloir lui préciser les mesures qu'elle entend prendre quant à l'augmentation du nombre de places en deuxième année afin de donner des perspectives aux étudiants de première année, primants et redoublants.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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