par email |
M. Alain Duffourg attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la situation des techniciennes et techniciens de laboratoire suite aux arbitrages sur la revalorisation de la fonction publique hospitalière.
En effet, ils s'inquiètent du refus de reclassement dans la catégorie active, à laquelle ils estiment appartenir puisqu'ils effectuent des prélèvements les dimanches, jours fériés et nuits de garde, au motif qu'ils ne seraient pas en contact avec les patients alors qu'ils effectuent de nombreuses prises de sang. Cette situation a des conséquences dommageables sur les salaires, carrières et attractivité du métier.
En pleine crise de la Covid-19, le rôle des laboratoires a été fortement impacté par la mise en place rapide et réactive de tests PCR et sérologiques pour répondre aux besoins croissants des cliniciens. Suite aux accords du Ségur, ils regrettent que leur profession, pourtant prioritairement mobilisée pendant la pandémie, n'ait pas été prise en compte et qu'il leur faut attendre la réingénierie de leurs diplômes pour connaître des avancées significatives. C'est pourquoi ils demandent le passage en catégorie A non conditionné par la mise en place de la réingénierie des diplômes et une réévaluation des grilles de salaires.
Il lui demande de bien vouloir lui faire connaître les mesures qu'il entend prendre afin de revaloriser les carrières des techniciens de laboratoire.
Cette question n'a pas encore de réponse.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.