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M. René-Paul Savary interroge M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports au sujet de l'organisation de l'épreuve de philosophie du baccalauréat.
En optant pour le contrôle continu, les épreuves de philosophie ont été délaissées par les élèves des lycées en raison de ce que ces derniers connaissent la majeure partie de leurs notations et considèrent la philosophie comme un complément, ou plus rarement comme une épreuve déterminante.
Il souhaite faire remarquer que le résultat de l'épreuve de philosophie ne doit pas être considéré comme facultatif alors que cette matière était valorisée et signait le lancement de tout le baccalauréat.
Aussi, il s'interroge sur les mesures prises pour que le système de correction numérique soit sécurisé afin de les plateformes ne soient pas victimes de paralysie ou de hackers.
Il souhaite connaître les préconisations du ministère pour la reconnaissance du grand oral qui, aujourd'hui, impose à certains professeurs correcteurs d'évaluer des lycéens pour des matières autres que les leurs.
Il précise également que le contrôle continu implique des moyennes générales différentes pour un même niveau scolaire, en fonction des lycées. À ce clivage s'ajoute la responsabilité pour les professeurs de décider de notations au-delà leurs domaines de compétences. Les enjeux cette organisation, certes complexes, ont des répercussions sur les élèves de la France entière.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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