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M. Philippe Folliot attire l'attention de Mme la ministre de la transition écologique au sujet de la possibilité, pour une collectivité territoriale, de reprendre à son compte une concession d'un parc hydroélectrique. Le parc hydroélectrique français compte 400 centrales d'une puissance de plus de 4,5 mégawatts appartenant à l'État et exploitées dans le cadre de concessions. D'ici à 2023, 150 de ces contrats arriveront à échéance. Or les conditions de leur renouvellement ont beaucoup évolué au cours de ces dernières années.
Tout d'abord, le droit de « préférence » aux concessionnaires sortants instauré par une loi n°1919-10-16. du 16 octobre 1919 a été supprimé par la loi n° 2006-1772 du 30 décembre 2006 sur l'eau et les milieux aquatiques. Puis la loi n°2010-1488 du 7 décembre 2010 sur la nouvelle organisation du marché de l'électricité dite « loi NOME », qui a entériné la libéralisation du marché de l'électricité, a imposé une remise en concurrence de ces contrats de concession lorsqu'ils arrivent à échéance. Les acteurs publics peuvent créer une société d'économie mixte à opération unique pour prendre le relais de l'exploitant historique et détenir une minorité des parts d'une société d'économie mixte hydroélectrique (SEMH), précisément de 33 à 66 %. Dans ce cadre, il souhaiterait connaître l'avis de Mme la Ministre sur la possibilité pour une collectivité territoriale de reprendre à son compte la gestion en régie d'une telle infrastructure, les dispositifs légaux afférents, ainsi que le droit applicable en termes de préemption au titre de l'intérêt public.
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