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M. Guillaume Gontard interroge M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports sur la reconnaissance des troubles anxieux scolaires.
L'antenne iséroise de l'association Phobie scolaire a appelé mon attention sur la situation que rencontrent les élèves souffrant de troubles anxieux scolaires et, par extension, leur famille.
Les points d'inquiétude dont les membres de l'association font état portent sur l'absence de reconnaissance de ces troubles dont souffrent pourtant 1 % à 3 % des élèves sur notre territoire national et cinquante familles, à ce jour, en Isère. Cette absence de reconnaissance a des conséquences graves et renforce le désarroi des familles dans le contexte du projet de loi pour le renforcement des principes républicains dans la mesure où ils n'entrent pas dans la catégorie des enfants souffrant de problèmes de santé justifiant une instruction en famille.
En outre, les dispositifs existants du type projet personnalisé de scolarisation(PPS), projet d'accueil individualisé (PAI) et plan d'accompagnement personnalisé (PAP) ne sont pas nécessairement adaptés à leur situation et les délais de reconnaissance de leur handicap par la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) sont souvent de l'ordre de six à douze mois. Il en résulte un accroissement du risque de déscolarisation de ces enfants.
L'association Phobie scolaire 38 demande la reconnaissance des troubles anxieux scolaires comme motif légitime et impérieux nécessitant le recours à l'instruction en famille et propose que chaque académie mette en place un accompagnement individualisé des enfants souffrant de troubles anxieux scolaires par le truchement d'un référent dédié.
Aussi, il lui demande si le Gouvernement envisage une reconnaissance officielle des troubles anxieux scolaires et la mise en œuvre de dispositifs dédiés pour soutenir ces enfants et leur famille et dans quels délais.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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