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M. Laurent Burgoa attire l'attention de Mme la ministre de la transition écologique sur la légitime colère des communes et collectivités forestières du Gard.
Il semble en effet que l'État envisage de leur demander une plus forte participation financière, à savoir 10 millions d'euros supplémentaires par an et ce pour disposer de moins de moyens, avec la suppression de 500 agents de l'office national des forêts (ONF).
Les communes et collectivités forestières du Gard le savent, les changements climatiques nous obligent à absorber plus de carbone et la forêt représente une réponse durable à cet enjeu ; de plus elle assure un rôle direct avec la qualité des eaux et la biodiversité. Différents rapports parlementaires ont d'ailleurs souligné l'importance du maintien d'un service public forestier.
Il semble que l'État envisage de réduire encore les moyens affectés à l'ONF pour assurer son travail. Alors que le défi est planétaire, il le fait peser en France sur les finances des communes déjà très touchées par la baisse des dotations.
Comme l'ensemble de ces élus et des présidents de l'association des maires du Gard et des maires ruraux du Gard, il lui demande de s'opposer à ce projet et de protéger nos forêts, essentielles aux futures générations.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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